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La politique au quotidien
26 février 2012

Israël frappera-t-il l’Iran ?

 Iran Amadinejhad

L’Etat Hébreu envisage de frapper les sites nucléaires Iraniens après les attentats qui ont eu lieu à New Delhi et en Géorgie ainsi qu’après les récentes incursions de Téhéran en Méditerranée, le 18 février dernier.  

 

Les tensions entre l’Iran et l’Etat Hébreu ont commencées à la suite de plusieurs vagues d’attentats. L’Iran est accusé d’avoir orchestré deux attentats visant des voitures et des ambassades de l’Etat Hébreu à New Delhi et en Géorgie, tandis qu’Israël est accusé d’avoir assassiné cinq savants atomistes ainsi qu’un général responsable du programme de développement de missiles longue portée. Israël est également suspecté d’avoir mené une campagne de sabotage informatique qui aurait parasité des centaines de centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium.  Mais le véritable déclencheur de cette crise a été l’incursion de deux navires iraniens en Méditerranée le 18 février dernier. 

 

Pour de nombreux spécialistes, ce n’est qu’une question de temps avant que les Israéliens ne frappent Téhéran. La question qui reste en suspens est celle de savoir si l’Etat Hébreu prendra la décision d’agir seul ou s’il attendra le feu vert au moins tacite de Barack Obama. Le Premier ministre Israélien Benyamin Nétanyahou a d’ores et déjà rencontré dimanche après-midi le conseiller national pour la sécurité du président américain, Tom Donilon. Selon la maison blanche, il était question de nombreux dossiers dont l’Iran, la Syrie et d’autres questions relatives à la sécurité dans la région.

  

Toutefois, et malgré les avis de nombreux experts, il n’est pas encore fait qu’Israël attaque l’Iran. Pour ce faire, le chef du gouvernement doit obtenir le soutien de la majorité des quatorze membres du cabinet de sécurité, ce qui n'est pas acquis pour le moment. Autre condition: l'appui sans réserve du chef d'état-major, le général Benny Gantz. Or, dans ce cas aussi, il ne semble pas que le premier ministre soit totalement sûr de son fait. Seule certitude: le précédent patron de l'armée, le général Gaby Ashkenazi, était hostile à une offensive qu'Israël mènerait seul.

 

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