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La politique au quotidien
10 février 2013

Mali : Un succès français

Les troupes françaises arpentant le sol malien

  Les troupes françaises arpentant le sol malien 

L’opération Serval lancée au Mali le 11 janvier 2013 par le Président François Hollande a été un succès militaire et diplomatique. Coordonnant les forces maliennes, françaises et Ouest Africaines, elle a permis au gouvernement malien de reprendre le contrôle de son territoire.   

Le conflit a commencé le 17 janvier 2012 dans le nord du Mali. Il opposait le gouvernement malien aux rebelles Touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).et au mouvement Ansar Dine allié à d’autres groupes islamistes. Les revendications des Touaregs étaient alors l’autodétermination et l’indépendance de l’Azawad.  En difficulté, les troupes ennemies progressant rapidement vers Bamako, le Mali a alors décidé de faire appel à l’aide internationale. Une demande motivée tout particulièrement par la chute de la ville de Kona le 10 janvier 2013.  

Une réaction internationale forte

A la suite de la demande du gouvernement malien, L’opération Serval a été lancée  le 11 janvier 2013. Son but, repousser les offensives vers Bamako des groupes  armés islamistes qui ont pris le contrôle de l’Azawad, sécuriser ensuite la capitale du Mali et lui permettre de retrouver son intégrité territoriale. Durant cette opération, la France a été soutenue par la MISMA (Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine). Cette force d’intervention africaine était composée d’environ 3000 soldats venus du Nigéria, du Sénégal, du Niger, du Togo, du Burkina Faso, du Bénin, de Guinée, du Ghana, du Libéria et de Sierra Leone.

Une guerre menée rapidement

Dès le 12 janvier  les troupes maliennes reprennent la ville de konna tuant l’un des plus hauts responsables d’Ansar Dine Abdel Krim. Le 13, des mirages attaquent la ville stratégique de Gao provoquant le retrait des troupes du Mujao de la ville. Le lendemain les troupes islamistes contre-attaquent en passant par la Mauritanie pour éviter les frappes françaises et prennent la ville de Diabaly. Sur leur lancée, les islamistes lancent une insurrection le 16 à Konna. Un jour plus tard, l’armée malienne annonce avoir repris la ville aux terroristes. Le 21 janvier, Jean-Yves Le Drian annonce la conquête par les armées maliennes et françaises des villes de Diabaly et Douentza. Le 28 janvier, les forces françaises reprennent le contrôle de Tombouctou. Deux jours plus tard, la France appelle à la reprise du dialogue avec la population du nord du Mali.

Des causes liées au printemps arabe

Pour comprendre les origines du conflit il faut avoir à l’esprit la combinaison de deux facteurs principaux. Tout d’abord, il y a eu le non-respect du gouvernement malien de ses promesses prises envers la population du Nord du Mali. Celles-ci consistaient à mettre fin aux rebellions Touareg en échange d’un développement économique de cette région. La population n’étant à l’origine pas réceptive à cet accord, son non-respect a été source de conflits. Mais le facteur déclencheur aura été le retour au pays  des combattants Touaregs ayant participé au conflit Libyen. Armés et entrainés durant la guerre contre le Colonel Kadhafi, ils ont profité à leur retour du contexte régional et de la faiblesse du gouvernement malien pour  mettre en œuvre une revendication ancienne, leur demande d’indépendance.     

 

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